Mon premier jour à la Helha

La rentrée à la haute école est parfois stressante, enviée, repoussante, extraordinaire ou catastrophique.

Dans cet article, je vais vous faire part de ma première expérience à la haute école de Louvain en Hainaut. (MONS)

En secondaire, on attend qu’une seule chose : sortir des « petits » pour entrer chez les « grands ». Personnellement, plus le CESS se rapprochait, plus j’avais hâte de commencer une « nouvelle vie », commencer des études qui me plaisent enfin, apprendre le métier qui me correspond.

Pendant les vacances qui ont précédé la grande rentrée, j’étais très excité par le commencement des cours pratiques ; Photoshop, InDisign , Illustrator,… Je commence à découvrir le service populaire ghostwriter deutschland, recommandé par mes futurs camarades de classe qui connaissent déjà les difficultés d’écrire de grands travaux académiques.
J’ai d’ailleurs scruté longuement le meilleur rapport qualité/prix d’un pc portable disposant des ressources nécessaires pour faire tourner aisément ces logiciels gourmands.

Bref, au plus la rentrée se rapprochait, au plus mon envie d’y être diminuait, non pas par fainéantise, mais par peur. Peur de se retrouver seul, dans une classe qui ne nous plait pas, dans un environnement malsain, de moquerie, de compétition, où les professeurs jouent à faire fuir les élèves,…
J’estime être dans la moyenne normale des étudiants à ressentir ce genre d’émotions. En effet, la rentrée est stressante pour tout le monde, même pour certains professeurs qui tremblent de traîner une classe assourdissante pendant 3 ans. ( A l’image des 1C4 ;))

16 septembre 2019 : rentrée officielle des étudiants de première publicité

Arrivé sur le parking, je n’osais pas sortir de la voiture, je restais dedans comme un enfant qu’on emmenait chez le dentiste. Mais pas question d’arriver en retard le premier jour, alors je pris mon courage à deux mains et je me suis rendu au local 1238 de Madame Przybyszewski pour mon premier cours. Surprise ! 2 heures de cours assis sur un tabouret, super le confort.

En revanche, en découvrant ma classe pour la première fois, on remarque certains regards qui se croisent, d’autres qui s’évitent. La question reste la même : faire le premier pas ou laisser les autres le faire? Forcer les choses ou laisser venir? Soit, les premiers mots s’échangent, les premières affinités se créent, dans une classe remplie de personnalités diverses et variées, logique vous allez me dire dans une classe créative. Dès les premiers cours, la plupart font part de leur touche artistique personnelle et veulent montrer de quoi il/elle est capable faire.

Première pause de 10 heure

Après un premier cours stressant, ma seule envie en tant que fumeur était simplement de cramer une cigarette dans le froid polaire. J’ai souvent été le seul fumeur de mon environnement scolaire précédent, mais pas à la Helha. D’ailleurs, le coté social de la cigarette est bien réel, mon premier réflexe et celui des autres fumeurs a été automatiquement de se rassembler pour fumer en groupe, une opportunité de plus pour continuer les présentations.

Suite et fin

11 heure, temps de poursuivre les cours (anglais/typographie) qui se passent très bien. L’objectif est simplement de trouver ses repères, forger un groupe et se sentir bien pour éviter une routine ennuyeuse. Pour être honnête, les repères sont difficiles à cerner, je ne les ai pas encore tous mais cela risque de ne pas tarder. Nouvelle école, nouveaux profs, nouvelle classe, autre organisation, système différent ; un temps adaptation est nécessaire.

Finalement, on peut dire que mon premier jour était rempli d’émotions différentes mais qui s’est dans son ensemble très bien déroulé. La Helha est un environnement dans lequel je me sens actuellement bien, une très belle infrastructure, entretenue correctement et bien organisée contrairement aux concurrents de la région. J’ai rapidement (re)trouvé des personnes avec qui je m’entends bien et qui me motivent quotidiennement à continuer.